Le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme sont connus pour leurs effets néfastes, tant pour la sécurité des Etats que pour leurs économies. Le blanchiment de capitaux se définit comme le processus par lequel les criminels financiers intègrent dans l’économie légale le produit de leurs méfaits, en vue d’en tirer profit. Le financement du terrorisme en revanche, s’entend par la collecte, la fourniture des fonds ou d’autres moyens matériels, en connaissance de cause, en vue de la commission d’actes terroristes, de financement de terroristes ou d’organisations terroristes. Ces deux fléaux sont hautement dommageables.
La côte d’ivoire, par la loi n°2016-992 du 14 novembre 2016, relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme a internalisé la directive n° 02/2015/cm/UEMOA relative à la Lutte contre le Blanchiment de Capitaux et le Financement du Terrorisme (LBC/FT) dans les Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) ; une preuve de la volonté manifeste des Autorités du pays, de préserver l’économie nationale et de prendre des mesures.
Dans le cadre du second cycle d’évaluation des dispositifs de Lutte contre le Blanchiment de Capitaux et le Financement du Terrorisme (LBC/FT) des États membres du GIABA, la Côte d’Ivoire recevra du 05 au 25 juin 2022, la visite sur place de l’équipe d’évaluation du Fonds Monétaire International (FMI).
Cette mission permettra aux évaluateurs d’échanger directement avec certains acteurs nationaux tant du secteur public que du secteur privé, sur les questions relatives à la conformité technique du dispositif de LBC/FT aux 40 Recommandations du GAFI ainsi que les résultats obtenus dans sa mise en oeuvre pour endiguer ces phénomènes.