Mardi dernier, en présence de représentants du GIABA, du Ministre d’Etat, Ministre de la Défense, du Garde des sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, de la CENTIF et de l’INFJ (Institut National de Formation Judiciaire), a eu lieu à l’ENA (Ecole Nationale d’Administration), le lancement de trois ateliers de renforcement de capacités en matière de LBC/FT à l’intention des Magistrats et des officiers de la police judiciaire, notamment des formateurs, professionnels et élèves.
Le premier atelier, dénommé « de niveau basique » qui s’inscrit dans le cadre du projet SAMWA qui a débuté le 26 février et prendra fin le 01er mars 2019, traite :
des connaissances de base sur la problématique conceptuelle et légale de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ;
des capacités à engager et mettre en oeuvre les poursuites pénales, ainsi que l’enquête financière en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ;
de la maîtrise des techniques spéciales d’enquêtes et de poursuites pénales dans le cadre d’une stratégie adaptée à la lutte contre les circuits financiers clandestins des organisations criminelles et terroristes.
Les deux autres ateliers du genre intitulés « de niveau moyen » et « de niveau avancé » se dérouleront respectivement du 12 au 15 mars et du 26 au 29 mars 2019. Ces trois ateliers visent à optimiser les connaissances et pratiques d’enquêtes et de poursuites pénales des auditeurs en matière de LBC/FT, à accroitre leurs efficacité en matière de condamnations, de saisies et de confiscations des avoirs criminels et terroristes et ainsi, réduire significativement la criminalité financière en Côte d’Ivoire.
Pour rappel, le GIABA a signé le 28 octobre 2015, un accord de subvention avec l’Union Européenne (UE), dans le cadre du programme indicatif régional du 10ème Fond Européen de Développement (FED), portant sur le projet « Renforcement des capacités dans la lutte contre le blanchiment de capitaux en Afrique de l’Ouest », dénommé « Projet SAMWA » (Strengthening Anti-Money Laudering Capacities in West Africa).
SERCOM